Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

droits des femmes - Page 3

  • Appel à un 8 mars de lutte pour l’égalité femmes-hommes au travail et dans la vie !

    Le 8 mars, c’est la Journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier !
    Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes.

    La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre.

    Dans la société les femmes sont partout mais l’égalité nulle part !

    Lire la suite

  • Conseil de Communauté : la suite du compte-rendu

    En dehors des points débattus, et parfois débattus avec véhémence, dont nous avons parlé hier, des informations ont été délivrées lors du Conseil de Communauté de ce mardi 26 mai.

    Elles concernaient l'association CIDFF qui est soutenue par la 2C2A, et l'élimination des déchets ménagers, avec le rapport annuel sur la qualité du service.

    Ces deux points d'information n'ont pas fait naître des polémiques particulières, et n'ont pas soulevé beaucoup de commentaires de la part des délégués.

    Lire la suite

  • Avortement : une catastrophe en Espagne

    Communiqué LDH
    Depuis des années, nous souhaitons une vraie loi-cadre contre les violences faites aux femmes, en nous inspirant du modèle espagnol.

    En 2010, le gouvernement Zapatero avait vaincu les conservatismes en donnant aux femmes espagnoles le droit à l’avortement. Il avançait ainsi dans le sens de la Déclaration et du Programme d’action internationale de Pékin, qui réclamait en 1995 « la reconnaissance et la réaffirmation expresses du droit de toutes les femmes à la maîtrise de tous les aspects de leur santé, en particulier leur fécondité ».


    Aujourd’hui, cette Espagne mitoyenne, si proche de nous, qui vient pratiquement de supprimer le droit des femmes à l’interruption volontaire de grossesse, est brutalement renvoyée en arrière. Sur fond de crise économique et sociale, les idées traditionalistes et familialistes l’ont emporté.

    Cette véritable catastrophe, qui renvoie les femmes à un statut d’inférieures, menace de se répandre en Europe. Les extrêmes droites entendent constituer un lobby européen anti-avortement et mener une propagande active, de l’Espagne à la Pologne, à l’Irlande et aux autres pays de l’Union.

    La Ligue des droits de l’Homme exprime sa solidarité aux femmes et aux hommes qui, en Espagne, combattent aujourd’hui la perte d’une liberté fondamentale. En France, elle attend des partis et des candidats aux prochaines élections européennes la dénonciation claire de ce recul et un engagement en faveur du progrès de l’égalité des femmes et des hommes, qui passe nécessairement par la reconnaissance des droits spécifiques des femmes.

    Paris, le 10 janvier 2014

    9471388152964.jpg


  • Arabie Saoudite : La « société » ne peut plus servir d’excuse aux autorités pour expliquer l'interdiction de conduire imposée aux femmes

    Eman Al Nafjan (@Saudiwoman) est une blogueuse saoudienne qui se mobilise contre l’interdiction de conduire imposée aux femmes dans son pays. Elle a été arrêtée par la police ce mois-ci alors qu’elle filmait une conductrice en train de braver cette interdiction.  

     

    S’il y avait un seul mot pour décrire la vie d'une femme en Arabie saoudite, ce serait le mot « condescendance ». Peu importe votre âge, vous restez mineure aux yeux du gouvernement.

    En Arabie saoudite, l’influence du patriarcat est extrême. Le fait que notre culture, comme beaucoup d’autres dans le monde, soit dominée par les hommes n’est pas la principale difficulté. Le vrai problème, c'est que le gouvernement a permis au système patriarcal de dicter la manière dont les citoyens sont traités. Les citoyennes se voient assigner un tuteur légal masculin faisant partie de leur famille proche. Ce tuteur peut en toute légalité forcer sa charge mineure à épouser un homme ayant des dizaines d’années de plus qu’elle. Il peut facilement et tout à fait légalement l’empêcher d'étudier, de travailler et de se marier. Il doit officiellement approuver à l’avance tout déplacement à l’étranger. Étant donné que l’école est gratuite et que tous les élèves du public ont droit à une bourse du gouvernement pour faire des études supérieures, la plupart des tuteurs préfèrent envoyer leurs filles à l’école. Cependant, dans les cas où le tuteur choisit d’enfermer la jeune fille en question à la maison, il est quasiment impossible pour celle-ci de sortir de cette situation en se tournant vers la justice.

    Une société patriarcale construite d’interdictions

    L’interdiction de conduire imposée aux femmes est l’un des principaux facteurs perpétuant ce patriarcat gouvernemental. Le pays n’est actuellement pas doté d’un système de transports publics. On ne peut pas marcher jusqu’au coin de la rue et prendre un bus ou le métro, sauf à la Mecque. Pour qu'une femme puisse se rendre du point A au point B, elle doit non seulement acheter une voiture, mais en outre convaincre un homme de sa famille de la conduire ou employer un homme originaire d’Asie du Sud-Est comme chauffeur. Cet obstacle quotidien s’est avéré avoir un effet dissuasif démoralisant sur de nombreuses femmes, qui sont ainsi privées d’éducation, de carrière professionnelle, voire de la possibilité de rester en bonne santé.

    Lorsqu’on interroge les responsables gouvernementaux à propos de l'interdiction de conduire, ils répondent qu’elle n’a aucun fondement juridique et qu’elle est uniquement maintenue par la société. Le roi lui-même l’a déclaré. Le ministre de la Justice, le responsable de la Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice et le chef des agents de la circulation figurent parmi les autres figures influentes ayant fait des déclarations similaires. Pourtant, lorsqu'une femme se met au volant de sa voiture, ce n'est pas la société qui l'arrête, mais la police. Dans de nombreux cas, cette femme est alors emmenée au poste de police le plus proche et son tuteur est contacté. Cette femme et son tuteur doivent tous deux signer un document selon lequel ils s’engagent à ce que la conductrice ne prenne plus le volant.

    Des mobilisations pour abolir l’interdiction qui n’aboutissent pas

     Depuis 1990, il y a eu plusieurs tentatives visant à obtenir la levée de l’interdiction. En particulier, Mohammad Al Zulfa et Abdullah Al Alami ont présenté des propositions en ce sens au Conseil consultatif, en 2006 et 2012 respectivement. Ces deux propositions n'ont même pas été soumises au Conseil pour examen. Plusieurs pétitions et requêtes ont par ailleurs été adressées au palais royal, mais sont en grande partie restées lettre morte. Des campagnes ont également été menées afin d’encourager les femmes à sortir et conduire. Et là aussi, c’est le gouvernement qui y a réagi, bien plus que la société.

    En 1990, quand 47 femmes ont pris le volant de leur voiture, le gouvernement a répliqué en leur interdisant de voyager et en obtenant la suspension de celles qui étaient salariées. En juin 2011, Manal Al Sharif a publié sur Youtube une vidéo dans laquelle elle demandait aux femmes de se joindre à elle et de conduire leur propre voiture. Cela lui a valu une semaine de prison.

    BXbiN6-CcAAhMIh.jpg

  • 8 mars : femmes, égalité !

    Communiqué LDH
    Le principe d’égalité entre les femmes et les hommes est né des luttes politiques des femmes. Le 8 mars, nous commémorons en un jour l’importance de ces luttes quotidiennes.


    Si le principe est garanti par la Constitution, son application pleine et entière reste à conquérir. Et même si cette année 2013 voit la France disposer, comme nous le réclamions, d’une ministre chargée des Droits des femmes, l’action pour les droits ne doit pas baisser d’intensité. Car si la loi proclame l’égalité, ce que nous n’avons pas, c’est l’égalité réelle.

    La Ligue des droits des l’Homme, avec ses militantes et ses militants, s’engage fortement pour faireChereau_Randstad_Egalite_professionnelle_femmes_hommes.jpg avancer cette marche vers l’égalité des droits. La crise financière, économique et sociale nous en éloigne encore plus, avec la précarité accrue de l’emploi, son train d’austérité, ses restrictions budgétaires, les remises en cause de la protection sociale, la dégradation des services publics de santé et d’accueil de la petite enfance… Dans une société encore marquée par le patriarcat, la croissance des inégalités et la dégradation de l’emploi touchent massivement les femmes.

    Face à ces remises en cause, la LDH réaffirme la primauté des droits comme facteur de développement pour toutes et tous. Nous voulons non seulement des droits, mais un accès effectif aux droits. Que toutes les femmes – étudiantes, retraitées, seules avec des enfants ou immigrées, avec ou sans papiers – puissent se soigner, se loger, étudier, travailler, recevoir un juste salaire, élever leurs enfants. Nous voulons que soit mise en œuvre une politique d’éducation à l’égalité.

    Nous ne voulons plus des violences faites aux femmes, et ce combat prioritaire ne saurait être remis à plus tard. Nous sommes solidaires des femmes en lutte contre ces violences, dans le monde entier.

    Femmes et hommes de la LDH, nous attendons du gouvernement des mesures effectives en faveur de l’égalité. La LDH appelle à participer aux initiatives et aux manifestations organisées le 8 mars pour rappeler l’ardente obligation de ce combat.

    Paris, le 4 mars.

  • Pour la signature de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale

    Auteur de l'article : LDH

    La constitution et la loi françaises se réfèrent au principe d’égalité entre les hommes et les femmes. Mais cela reste trop souvent une référence théorique. Ainsi en matière de représentation politique : malgré l’adoption de la loi sur la parité du 6 juin 2000 et de celle du 31 janvier 2007, qui étend image_gallery?uuid=0f707a41-a610-4fec-af3a-de9375da417d&groupId=10227&t=1339501267588l’obligation de parité aux exécutifs régionaux et municipaux, les hémicycles français demeurent majoritairement masculins.

     

    Selon l’Observatoire de la parité entre les hommes et les femmes, à l’exception des conseils municipaux et régionaux, le pouvoir politique reste l’apanage des hommes. Les femmes sont encore largement exclues de la citoyenneté politique active.

    Le résultat n’est pas brillant : la France se situe au 69e rang mondial pour la représentation parlementaire des femmes, sur 190 pays recensés.

    L’égalité reste largement à conquérir. On a donné l’exemple de l’égalité politique et de la parité ; mais c’est aussi vrai dans d’autres domaines, par exemple en matière d’égalité professionnelle et salariale, d’emploi ou de retraites.

    C’est pourquoi la LDH lance auprès de ses sections une campagne pour la signature, par leurs collectivités locales et territoriales, à tous les niveaux, de la Charte européenne pour l’égalité hommes-femmes dans la vie locale.

    (...)

     

    ACTU_charte-egalite-HF-jpgElle est traduite en 21 langues. La France compte actuellement 115 collectivités signataires, depuis des régions jusqu’à de très petites municipalités.

    Il s’agit de promouvoir des politiques d’égalité au niveau local, d’intégrer la question des droits des femmes à toutes les politiques et à tous les budgets locaux, et de formaliser ces engagements à faire progresser l’égalité en particulier en construisant un plan d’action.


  • Dissolution de la « police des mœurs » en Iran : un leurre des autorités

    Le 3 décembre 2022, le procureur général iranien a annoncé la dissolution de la police des mœurs, l’unité qui a arrêté Mahsa Amini, la jeune Kurde iranienne de 22 ans dont la mort a déclenché la vague de manifestations en Iran. Nous mettons en garde sur cette annonce, loin de mettre fin au port du voile obligatoire.

    Les déclarations vagues et contradictoires des autorités iraniennes sur la prétendue dissolution de la « police des mœurs » iranienne ne doivent pas tromper la communauté internationale. La violence contre les femmes et les jeunes filles est et restera encore bien présente. Une violence inscrite dans les textes de lois du pays comme celle sur le port obligatoire du voile et alimentée par l'impunité dont jouissent ceux qui appliquent ces lois.

    NE PAS SE LAISSER BERNER

    Dans sa déclaration, Mohammad Jafar Montazeri, procureur général d'Iran, a affirmé que la police des mœurs n’avait rien à voir avec le pouvoir judiciaire. Faux. Depuis des décennies, la criminalisation des femmes et des jeunes filles en vertu de lois abusives sur le port du voile obligatoire est approuvée par le pouvoir judiciaire. Malgré la déclaration du procureur général qui cherche à dissocier pouvoir judiciaire et « police des mœurs », selon le Code de procédure pénale iranien, les fonctionnaires de police sont considérés comme des « fonctionnaires de justice » qui peuvent procéder à des arrestations et mener des interrogatoires sous la supervision et les ordres du procureur.

    En déclarant supprimer la police des mœurs, il a précisé que « le pouvoir judiciaire continuera de réglementer le comportement des gens dans la société ». Traduction : le corps des femmes continuera d’être contrôlé par l’intermédiaire des lois sur le port obligatoire du voile. Le cadre juridique et politique iranien maintient fermement en place ces pratiques discriminantes. Aucune initiative pour les changer n’a été entreprise.

    Quant à la déclaration sur la suppression de la police des mœurs, elle n’a été confirmée, à ce jour par aucune autorité officielle de la République islamique d’Iran.

    Lire la suite